Après de nombreuses expositions en Suisse et à l’étranger, cette monographie rend le travail de Christine Aebi-Ochsner accessible à un large public et permet d’éclairer mieux les multiples facettes d’un art déroutant.
Les œuvres de l’artiste sont à l’image de la vie, dans une pratique quotidienne de formes de tous ordres: assemblages, images de grand format, objets du quotidien le plus banal, dans un reflet parfois heureux mais aussi, souvent, empreint d’une certaine mélancolie ou de violence.
Les installations de Christine Aebi-Ochsner font poétiquement ressortir ce qui passe inaperçu, dans une sorte de transformation lyrique, en recyclant ou en récupérant ce qui a été vu, trouvé, même dans un état d’usure, de délitement ou de cassure. Bref, en réparant.

Comment trouver encore de la beauté dans l’horreur quotidienne? C’est là une interrogation à laquelle un médecin est souvent confronté. Dessinant et peignant depuis son enfance, Christine Aebi-Ochsner (née en 1949 à Berne) n’en a pas été moins un médecin réputé. Au cours de ses études de médecine, elle a travaillé en Éthiopie au milieu des années 1970, dans un moment de grande famine où tous ces nourrissons qui mouraient dans ses bras l’ont énormément marquée. Elle est devenue par la suite une pédiatre, spécialiste du diabète et d’endocrinologie, très demandée (médecin-cheffe de l’Hôpital pour enfants Wildermeth à Bienne de 1999 à 2012).

Avec des contributions de Patrick Amstutz, Kathleen Bühler, Gentiane Colque, Béatrice Devaux Stilli, Isabelle Lecomte, Carlos Lopez, Nicola Mohler, Monique Unterrassner, Barbara Esther Siegrist, Peter Weibel et Ingrid Wyss.

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