FACES 70 – Concret, Hiver 2011-2012
Auteur | Collectif |
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Format | 24.5 x 32.5 cm |
Contenu | illustration nb & couleur |
Nombre de page | 64 pages |
Reliure | agrafé |
Parution | 2012 |
ISBN | 9782884746373 |
« (...) Concret, c’est si l’on veut le retour du réel (comme le retour de la manivelle), qui sourd derrière toute idée, toute pensée architecturale, que leur force de refoulement n’arrive pas tout à fait à effacer. Or concret, c’est aussi, au « e » près, concrete, soit en anglais le béton. La venue de ce faux ami est opportune. Car le béton, même s’il s’est parfaitement soumis à l’idée constructive depuis trois quarts de siècle, reste matériellement lourd, sale, rugueux, il tache, il éclate… toutes manifestations d’un réel qui reste tapi sous le merveilleux pigment aux infinies variétés de gris. On se retrouve donc aux prises avec ce terme bivalent, qui constituera le repère ambigu (à dessein) de ce dossier. Concret, soit le vrai, le réel, voire l’hyper-réel face par exemple à l’utopie, au rêve (encore que le rêve soit bien une forme de réalité), à l’imagination. Concret veut dire qu’on y est, qu’il y a contact direct entre soi et le monde, sans filtre, sans protection, comme un béton brut au contact de notre regard et de l’atmosphère. Max Bill à sa façon en fut le propagandiste. Ce béton que l’on retrouvera en images, sous des formes qui nous renvoient parfois une force d’immédiateté saisissante. (...) »