Le buste de Néfertiti Une imposture de l’égyptologie ?
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Parution | |
Format | 16 x 21.5 cm |
Nombre de page | 142 pages |
Contenu | illustrations nb et couleur |
Reliure | broché |
ISBN | 9782884741385 |
Le 6 décembre 1912, en Egypte, apparut une oeuvre admirable, aujourd’hui fleuron du musée égyptien de Berlin, équivalent antique de la Joconde : le buste de la reine Néfertiti. Cette pièce est unique. Trop unique, estime Henri Stierlin. Elle ne correspond à rien, ne ressemble à rien. Dans les matériaux qui la composent, dans son style, dans son état, mais aussi dans la manière dont elle apparaît puis est transportée en Allemagne, dans le silence assourdissant de l’archéologue qui l’a « découverte », tout proclame que le buste n’est pas authentique. Henri Stierlin a enquêté, a cherché pièces et témoignages, confronté sources et commentaires. Sa conclusion est sans appel. Ce buste est une pièce fabriquée. Il a été sculpté en 1912, non à des fins de tromperie, mais pour des raisons expérimentales.
Henri Stierlin, historien de l’architecture, a publié plusieurs ouvrages consacrés à l’interprétation des monuments antiques. La quête qu’il poursuit dans ses livres d’art, notamment « Grèce d’Asie » ou Cités du Désert (Seuil), aboutit, avec Hadrien et l’Architecture romaine (Payot), à une thèse nouvelle sur le « Théâtre maritime » de la Villa Hadriana. Agréée par Pierre Grimal, qui a préfacé son livre sur L’Astrologie et le Pouvoir, cette thèse lui permet de retrouver le sens des palais et des monuments construits pour les monarques hellénistiques et les empereurs romain.