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Les Chemins des apocalypses
(Œuvres complètes, volume 6)
Louis-Paul Guigues
ISBN 9782884749831

 12.50

Les Chemins des apocalypses (Œuvres complètes, volume 6)

Auteur

Parution

Format

12 x 18 cm

Nombre de page

216 pages

Reliure

broché

ISBN

9782884749831

Après un quart de siècle de silence littéraire, Louis-Paul Guigues nous était revenu avec force, en 1984, grâce à deux livres: Mes agonies (Infolio, 2017) et Le Château bégayant (Infolio, 2018). Parues après ces deux récits qui marquaient un tournant dans la production littéraire de Louis-Paul Guigues, les trois nouvelles réunies dans Les Chemins des apocalypses: «Baralipton», «Le Maître du Jeu» et «Hilde», repoussent toujours plus loin les lisières du fantastique, avec ces extraordinaires personnages toujours tiraillés entre aspirations célestes et réalités terrestres. Une constante chez Guigues: la croisée des mondes.

Louis-Paul Guigues est l’auteur de merveilleux récits – citons Labyrinthes (1947), Lisbeth (1953) ou La Dernière Chambre (1958), – qui ont impressionné des écrivains comme Butor, Jaccottet, Klossowski ou Thomas, et de traductions qui ont marqué leur temps.
Né à Gênes en 1902, il mourra à Paris en 1996, après une vie passée à guetter la beauté et la grâce. En 2013, la réédition revue et corrigée de 
Labyrinthes (1947) a inauguré l’édition des œuvres complètes de Guigues en collection de poche. Une occasion unique de découvrir l’une des plus mystérieuses œuvres romanesques de la seconde moitié du XXe siècle.
«Il est des lectures (un assez grand nombre, il faut bien dire) qui s’évaporent peu après que le livre a été refermé, et puis d’autres, parfois anciennes, qui s’ordonnent dans le souvenir à la façon de strates quasi géologiques. Plusieurs décennies plus tard, certaines de ces couches nous apparaissent encore piquetées d’éclats de mica, quand d’autres continuent d’émettre ce que l’on pourrait comparer à des lueurs sourdes, à des feux voilés et lointains.» Voilà ce que dit à juste titre Gilles Ortlieb dans sa postface en pointant par ailleurs ce sens du détail irremplaçable et cette tonalité qui offre au lecteur l’équivalent d’une clef musicale aisément reconnaissable. Une œuvre ayant subi une «injuste occultation» et dont les différents livres sont «tous également beaux», écrivait Philippe Jaccottet.

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