Mijat
Collectif sous la direction de Larissa Pesce et Daniel Grezzi
ISBN 9782889681563
€ 35.00
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Mijat
Auteur | |
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Parution | |
Format | 14.8 x 21 cm |
Nombre de page | 80 pages |
Contenu | illustrations |
Reliure | relié |
Ce qui rendait Mijat si unique, c’était sa capacité à fusionner l’art et le design de manière harmonieuse et créative. Il a travaillé de nombreuses années pour de grandes marques horlogères sans jamais oublier ses amours premières, la peinture et l’art. C’est cette source inépuisable d’inspiration et d’enrichissement mutuel qu’essaie de refléter ce livre au format de ses nombreux petits carnets qu’il remplissait sans répit. Comme un dialogue entre la liberté de l’artiste et l’astreinte du designer. Mijat, né à Belgrade en 1948, est diplômé́ de l’école de design industriel en section art graphique. Après plusieurs expositions collectives et individuelles, il s’établit en Suisse en 1976 et ouvre en 1982 son studio de création M-Design. Il aime avant tout dans son travail graphique la vision d’ensemble, le « total design » comme il l’appelle : comprendre – créer – communiquer. Ces trois éléments jouent un rôle dans le processus de la création, le projet, le client et le designer. Le choix du designer par le client est déterminant. Le dialogue est essentiel pour établir une osmose entre les deux parties. Mijat a toujours aimé être impliqué dans tous les stades du projet : de la carte d’invitation au catalogue, des stands au design d’intérieur. Place y était faite à la peinture, son espace de liberté́. Il aimait dire que son but était de vivre pour peindre et non le contraire… Ce sont les anciens (de Vinci, Vélasquez, Hals, Giotto, le mouvement Mediala, Rauschenberg) qui lui ont donné́ le goût des détails et des structures, de la technique, des patines, etc. Pour Mijat, dans sa peinture, « il n’y a rien à comprendre mais tout à percevoir ». Multiple dans sa création, curieux de nombreuses techniques, presque toujours mixtes, il lui fallait, pour peindre, sa « température » du jour, sa mélancolie, son « Ima Dana », célèbre chanson populaire d’une grande tristesse et dont les paroles sont inscrites, gravées ou crayonnées, sur presque toutes ses œuvres.