Pour qu’une histoire ait lieu

Courte présentation de la collection «Reflets du maquis»
Voici une toute nouvelle collection épistémologique. Dont le principe est que l’écriture génère elle-même son questionnement. Pour qu’une histoire ait lieu.

Quelle est l’histoire dont il est question ici? C’est l’histoire de nos vies intimes, celle d’un chemin de questions, scientifiques et intimes. Qui s’enchaînent pendant le demi-siècle d’un voyage personnel, ici celui de Françoise Schenk, à la découverte de la science qui se fait. Avec l’impératif intérieur d’associer cohérence théorique et expérimentale à la mémoire de l’environnement hanté, à sa propre histoire. Pour décrire comment tout être vivant, mulot, rat de laboratoire ou humain, combine besoin de naviguer en sécurité et curiosité. Une balade dans la physiologie de la mémoire, dont les épisodes sont des boucles exploratoires rythmées par rencontres, variations saisonnières et obstacles contraignant aux détours. Une histoire enrichie par l’écriture, sans autre projet que celui qui en émerge.
Où l’on découvre ce qu’est l’errance scientifique, féconde, la force du contexte, le partage dans la langue, la joie de l’enseignement, l’importance de l’attente et la cueillette du «bon moment», le reclassement du classement, et les constantes métamorphoses du vivant.

Françoise Schenk est professeure honoraire de l’université de Lausanne. Elle a inscrit ses enseignements et ses recherches de physiologie et de psychophysiologie dans deux facultés pour lier science du vivant et sciences humaines. Au terme de ce contrat, elle poursuit son activité dans un «maquis» pacifique et interdisciplinaire, à l’écart des modes académiques.