Ramuz, l’écriture comme absolu
Auteur | |
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Parution | |
Format | 11 x 17 cm |
Nombre de page | 64 pages |
Contenu | illustrations couleurs |
Reliure | broché |
ISBN | 9782884744379 |
Tout le monde croit connaître le plus célèbre des Vaudois. Mais qu’est-ce qui constitue le cœur du projet littéraire de C. F. Ramuz (1878-1947)? La passion de l’absolu, qui anime chez lui le besoin ardent de découvrir, en l’Homme, ce qui demeure, sous ce qui passe. Derrière le dandy distant et sûr de lui, toisant ses lecteurs, se cache un homme fébrile qui ne songe qu’à l’élémentaire, l’universel, la beauté, la grandeur, la plénitude, la permanence, autres noms de l’être et d’un absolu dont il éprouve une nostalgie sans fin. Si Ramuz a passé sa vie à bâtir un univers clos sur lui-même, n’est-ce pas parce qu’il y voyait le seul substitut à sa portée d’une unité irrémédiablement perdue? «Asseoir l’objet passager dans l’éternité», note-t-il dans son Journal en 1943. Ramuz, ou l’écriture en quête d’immortalité…
Stéphane Pétermann est responsable de recherche au Centre des littératures en Suisse romande (UNIL), où il contribue en particulier à l’édition de textes littéraires. Ses recherches portent sur l’histoire de la littérature romande, la patrimonialisation, la genèse des textes et l’histoire éditoriale. Spécialiste de C. F. Ramuz, il est l’auteur de nombreuses études, et a édité des correspondances, journaux intimes et romans allant de Jacques Chessex à Guy de Pourtalès, de Nicolas Bouvier à Gustave Roud, de C. F. Ramuz à Monique Saint-Hélier. Aux éditions Infolio, il a publié un excellent cippe consacré à Ramuz (La Beauté sur la terre de Charles Ferdinand Ramuz, coll. Le cippe, 2010, avec Daniel Maggetti) et vient de publier C. F. Ramuz. Sentir vivre et battre le mot (PPUR, coll. Le Savoir suisse).